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TOUS CONCERNÉS, TOUS ACTEURS


* Rapport « lutte contre le gaspillage alimentaire : propositions pour une politique publique », Garot, avril 2015, http://agriculture.gouv.fr/file/rapport-gaspillage-alimentairecle0ea927pdf

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L’un des enseignements majeurs de l’étude est que chaque acteur, tout au long de la chaîne alimentaire, participe aux pertes et gaspillages alimentaires, à son niveau mais également en aval et en amont par le jeu des relations commerciales. Au total, ce sont 10 millions de tonnes de produits perdus et gaspillés pour l’alimentation humaine par an en France. Par la suite, il s’agira de préciser la part évitable et accessible pour chaque secteur.


Ces 10 millions de tonnes ont une valeur commerciale théorique de 16 milliards d’euros. Cette valeur « théorique » correspond au prix de vente des produits perdus et gaspillés. Elle ne prend pas en compte les éventuels gains financiers issus des valorisations qui peuvent être réalisées (utilisation pour l’alimentation animale, production d’énergie par méthanisation, compost…) ni les coûts inhérents aux actions nécessaires pour éviter la perte de ces aliments (main d’œuvre, stockage, sensibilisation, transport).


L’étude évalue enfin à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2 (Mteq) l’impact carbone de ces pertes et gaspillages. Cela correspond à 3 % de l’ensemble des émissions de l’activité nationale. (Les émissions de la France sont de 491 Mteq CO2, format inventaire CITEPA, données 2013.)



Ces résultats globaux confirment et précisent les évaluations présentées dans le rapport contre le gaspillage alimentaire du député Guillaume Garot, présenté en avril 2015*.