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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
ÉCOSYSTÈMESDANSLESTERRITOIRES
CONTEXTEETENJEUX
Le SCoT du Pays de Lorient est le fruit de réflexionsmenées dans le
cadrede troiscommissionsde travail dontune«Mer, RadeetVallée».
La trame verte et bleue répond à un triple enjeu : la préservation de
la ressource en eau (qualité de l’eau, prise en compte de l’eau dans
les opérations d’urbanisme, protection des milieux aquatiques), la
préservation des équilibres entre les différents espaces (maîtrise de
l’urbanisation, maintien des vues paysagères, de l’accès à la nature
et des continuités écologiques) et le besoin de prise en compte des
critèrespaysagerset environnementauxdans la structurationdu tissu
urbain.
Une démarche est engagée afin de construire une approche
multifonctionnelle de la trame verte et bleue (usages sociaux des
espaces, fonctionnalitésécologiquesdesmilieux). Par ailleurs, leSCoT
a initiéplusieurs démarches expérimentales : intégrationde lanature
envilledans lesdocumentsd’urbanismeet lesprojetsd’aménagement
(en partenariat avec le Ministère de l’Ecologie) ; application de la
méthodedes “sociotopes” surdeuxcommunesduSCoT.
CONTENUDUPROJET
- Hiérarchiser les enjeux au regardde labiodiversité
LeSCoT identifie :
- les sites protégés pour leur valeur écologique non urbanisables
(ex. sitesNatura2000) ;
- les sites à enjeu intercommunal à préserver dans les PLU (ZNIEFF
de type 1 et sites inventoriés par ledépartement et par l’agglomé-
rationdeLorient) ;
- les sites à enjeu communal liés à la « nature ordinaire » et à la
qualité de vie, à préserver et valoriser dans les PLU (espace boisé
classé, intégration paysagère des extensions urbaines respectant
les lignesmajeures constitutivesdupaysage).
- Intégrer les caractéristiques des espaces naturels et paysagers
auxpolitiques d’aménagement
Ces sites sont compris dans des « ensembles paysagers et naturels »
structurants dont les particularités (rade, ceinture verte, littoral,
vallées, espaces agricoles sensibles) font l’objet d’orientations
spécifiques dans le SCoT et doivent être prises en compte dans
l’aménagement. A partir de cemaillage ont été définies les zones
d’extensionpotentiellesdescommuneset lesconnexions«amont-
aval » entremer et vallée. Les sites sont connectés par un réseau
de liaisons vertes (entre ville et nature, entre bassins versants).
LesPLUdoiventproscrire lescoupures. Les infrastructuresn’ysont
autorisées que si elles ne compromettent pas ces continuités et
font l’objet demesuresdecompensation.
- Renforcer une lecturepaysagèredu territoire
Le SCoT affiche des orientations relatives aux sites naturels, mais
aussi au paysage. Elles précisent l’articulation entre le dévelop-
pement urbain, l’attractivité du territoire et le renforcement de
la place des éléments naturels structurants : préservation des
percées visuelles sur le littoral et les vallées depuis les espaces
urbains, recommandations d’établir par les PLU des programmes
de résorption des points noirs paysagers, requalification des in-
frastructures routières du territoire, valorisation paysagère des
entréesde ville, définitiondes limites entreespaceurbainet rural.
- Préserver les équilibres entre espaces naturels et urbains
Les équilibres du territoire et la valorisation de la proximité entre
villeet nature s’appuient sur :
- uneceintureverteautourde l’ensembleurbain«Lorient-Lanester »
où l’urbanisation est autorisée sous réserve d’une intégration
paysagèredequalitéetde lapréservationdes liaisonsnaturelles ;
- des coupures d’urbanisation sur les espaces côtiers localisées
par leSCoT, à préciser par les PLU afind’éviter legrignotagedes
espacesnaturels ;
- des limites franchesàdéfinirentreespaceurbainetespace rural.
Les centres villes et centres bourgs, ainsi que les villages (iden-
tifiés dans le PLU, à partir des critères énoncés dans le SCoT)
peuvent êtreétendus (demanière limitéepour les villages), tandis
qu’au-delà de ces espaces, seules les dents creuses peuvent être
urbanisées.
- Intégrer l’eau auparti d’aménagement des communes
Unpré-inventairedeszoneshumidesetdescoursd’eauaétéeffectué.
Ildoitêtredéclinéetaffinédans lecadrede l’élaborationou la révision
des PLU afin de classer cesmilieux aquatiques en zones naturelles,
interdire la transformation de leur état initial, instaurer desmesures
compensatoiresencasdedestructiondeszoneshumides.
- Préserver les activités économiques dépendantes des ressources
naturelles
Le développement de la Rade doit assurer la restructuration des
pôles urbains, le maintien des espaces agricoles environnants,
et la préservation des qualités écologiques du site, socles de son
potentiel halieutiqueet conchylicole.
LeSCoTconfortecesactivitésconchylicolessi ellesneportentpas
atteinteà laqualitéécologiquedesespacesnaturelset paysagers,
notamment grâce à la contractualisation avec les agriculteurs.
Par ailleurs, l’agriculture périurbaine intervient dans l’équilibre du
territoire, espace«naturel »ordinaire, participantà la limitationde
l’extensionde l’urbanisation.
- Améliorer lagestiondes espaces naturels
SCoTDUPAYSDELORIENT
unetrameverteettrèsbleue
BIODIVERSITÉ
n°
13
FICHE
RETOUR
D’EXPÉRIENCE
Echelledeprojet
Grand territoire / SCoT : 24 communes, 2 EPCI, plus de 200000
habitants.
État d’avancement
SCoTapprouvéen2006.
Un futurSCoTsurunpérimètreélargi à30communes. Lacommu-
nauté de commune de Plouay du Scorff auBlavet (6 communes)
rejoint le syndicatmixte.
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