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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
AMBIANCESURBAINES
2 •
Le scénarioA2
(+3,4°C) décrit un
monde trèshétéro-
gène. Lapopulation
continuedecroître,
ledéveloppement
économiqueaune
orientationprinci-
palement régionale.
Le scénarioB2
(+2,4°C) décrit un
mondeoù l’accent
est placé sur des
solutions locales,
dansun sensde
viabilitéécono-
mique, socialeet
environnementale.
LaFranced’Outre-Merconnaîtégalementdesclimats très
variés : climat tropical à LaRéunion, climat de typeéqua-
torial enGuyane, climatde type tropicalmaritimedans les
Antilles, etc. Chacuna ses spécificités.
A noter que les différentes régions climatiques sont en
outre animées de particularités locales liées notamment
au relief. Ce climat local façonne le paysage : espèces
végétales, animales, mais aussi le patrimoine architec-
tural et urbain, puisque les constructions traditionnelles
se sont longtemps adaptées au climat. Les arcades pro-
tègentdusoleil, lesmatériauxutilisésontune forte inertie
thermique, etc.
Le climat local induit également des contraintes ou des
risques sanitaires et environnementaux spécifiques :
sécheresses, inondations, canicules, etc… Par exemple,
en région PACA, la prise en compte du vent et de l’eau
(sécheresse en été, pluies torrentielles en automne)
est fondamentale et conditionne fortement les formes
urbaines et paysagères.
Les conditions locales d’ensoleillement ou de vent condi-
tionnent enfin les usages, et en particulier l’usage des
espaces publics : on évitera de s’asseoir en terrasse sur
uneplace tropexposéeauxventsparexemple, alorsqu’on
appréciera, selon le lieuet leclimat, depouvoir profiter du
soleil oud’unombrage.
Effets locauxdu changement climatique
Selon les scénariosA2etB2duGIEC
2
, lecumul annuel de
précipitations en France est amené à diminuer au cours
du 21
e
siècle, ce qui pourrait conduire à un assèchement
des sols, plus marqué sur les reliefs et dans le Sud de la
France. D’unemanière générale leNord de la France de-
vrait être plus humide tandis que le Sud serait plus sec.
On prévoit également une modification du rythme des
précipitations avec l’augmentation des phénomènes de
forte intensité (oragesplus violents).
Figure6 : Cumul annuel de référencedesprécipitations en 1970 (enhaut) et
évolutionducumul annuel deprécipitations, selon les scénarios
A1B duGIEC, auxhorizons 2055 (milieu) et 2085 (enbas).©DRIAS
Source : ServicepresseMétéoFrance
