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QUELLEAPPROCHE
DESÉCOSYSTÈMESÀL’ÉCHELLE
DUPROJETURBAIN ?
Lapriseencomptedes écosystèmesdans lesPLU
dépend de la taille et des moyens des collectivi-
tés. LesPLUi devraientpermettredemieux traiter
les fonctionnalités liées aux écosystèmes, avec
des objectifs de planification plus précis que les
SCoT et des continuités s’étendant sur plusieurs
territoires communaux.
Poser des limites à l’extensionurbaine
Les modèles de développement urbain ont long-
temps été conditionnés par les moyens de dépla-
cement, la motorisation permettant l’étalement
urbain. La nécessité de renouveler la ville sur
elle-même et d’accompagner le développement
périurbaina fait émerger d’autres formesdedéve-
loppement : les villes polycentriques allient com-
pacité de noyaux urbanisés et maintien d’espaces
naturels et agricoles auxportes des villes.
La contention de la tache urbaine s’est faite prin-
cipalement en posant comme limites les infras-
tructures de transport et leur capacité à traverser
ou à investir les espaces naturels (rocades, routes
à grande circulation, ponts, etc.). Aujourd’hui,
les limites s’effacent au profit des interactions :
lisières aux usagesmultiples entremilieux ouverts
et fermés, d’une grande richesse floristique et
faunistique, et la nature en ville. Il faut considé-
rer l’interpénétration entre le rural et l’urbain, la
connexion entre lenaturel et l’artificiel, les écosys-
tèmes et les aménités urbaines.
La délimitation de l’enveloppe urbaine peut s’ap-
puyer sur les caractéristiques du territoire : réseau
viaire, relief, éléments naturels et paysagers, urba-
nisation existante. La limite d’extension de la ville
doit permettre la préservation des espaces agri-
coles ouverts et de la qualité paysagère, éléments
de la trame verte.
PLUDELAMBESC
Unéco-rempart comme limitedudéveloppement urbain
La villedeLambesc s’est
engagéedans unprojet urbain
ambitieux, fondement de son
évolutionurbaine jusqu’en
2025. Elle sepositionne comme
unpôled’équilibredans la
communautéde communes
d’Aix-en-Provence. Elledoit
offrir une réponse à l’attractivité
des territoires aixois et
salonnais
–
et, plus largement, au
mouvement d’héliotropisme
–
et
auxbesoins des Lambescains.
Leprojet dedéveloppement
deLambesc s’est construit
avec uneAEU « stratégie
urbaine », plaçant laquestion
environnementale au cœur
des réflexions et croisant les
enjeux urbains, dequalitéde
vie, demixitéd’usages, de
respect de l’environnement
naturel et d’équilibrefinancier.
Leprojet urbain s’inscrit dans
un éco-rempart naturel : le
développement urbainne
pourra se faire au-delàde
certaines limites définies en
fonctiondes éléments naturels
existants. Les logements et les
équipements, dont les besoins
ont été estimés, seront répartis
pour undéveloppement urbain
et social équilibré, entre les
deuxpolarités, haute et basse,
de la ville. La ville existante
est densifiée, mailléede
cheminements, denouveaux
espaces publics et naturels
qui équilibrent les secteurs
urbanisés.
La réussiteduprojet repose
sur sa capacité à être compris
et partagé, conditionde sa
pérennité. Lepartagedes
intentions se fait auprès des
habitants, des usagers, dans le
respect des prérogatives des
élus.
QUELLEAPPROCHEDESÉCOSYSTÈMES
ÀL’ÉCHELLEDUPROJETURBAIN?
