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Lorsque des terrains privés sont intégrés à la
trame, une vigilance s’impose. Leur potentiel de
biodiversité, leur capacité d’accueil du vivant sont
méconnus. Le respect des cahiersdeprescriptions
est peucontrôlé. Il faut tenir comptedespratiques
de réalisationetdegestion favorablesà ladiversité
biologiquepour leur intégrationen tantqu’espaces
constitutifsde ces trames. Elles nenécessitent pas
toujours un investissement supplémentaire, mais
ne permettent pas une rentabilité à court terme. Il
faut pouvoirmontrer les services qu’elles rendent,
à plus long terme, aux habitants et aux acteurs de
l’aménagement.
Cela nécessite un changement d’attitude pour de
nombreux acteurs. Les intentions et les objectifs
spatiaux ne suffisent pas. Le projet urbain, au-
delà de sa déclinaison réglementaire, a vocation à
poser des exigences sur les pratiques agricoles et
lesmodalitésdegestiondesespacesverts, publics
et privés, et leurs lisières.
QUELLEAPPROCHEDESÉCOSYSTÈMES
ÀL’ÉCHELLEDUPROJETURBAIN?
