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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
ACTIVITÉSÉCONOMIQUES
GESTIONDESNUISANCES
FICHE
TECHNIQUE
n°
6
þ
Environnement climatique
þ
Gestiondes déchets
þ
Gestiondes flux etmodes dedéplacements
PRÉCONISATIONS
•
Faireuneévaluationdesnuisancespotentiellesà«hauteur »des
usagers
Pour tous nouveaux projets d’aménagement, une étude d’impact,
qu’elle soit ou non requise règlementairement (ZAC, ICPE…), doit
permettre de désamorcer les futurs conflits d’usages. Outre les
phénomènes physiques et techniques généralement bienmaîtrisés
par les équipes d’ingénierie qui l’établissent (évaluation de type :
sources, vecteurs, cibles), elle pourra être enrichie en y intégrant
des retours d’expériences, notamment des entreprises mais aus-
si des habitants « experts de l’usage », pour traduire en nuisances
acceptées, les nuisances acceptables (admissibles selon les règle-
mentations).
Désamorcer les conflitsdevoisinageeneffectuant
desbilansentre lesdifférentespartiesprenantes :
L’exemplede la zoned’activitésdeBrais (44)
Des réunions régulières entre l’association des entreprises, l’as-
sociationdes riverains, les agriculteurs et le gestionnaire de zone
sont organiséespour dialoguer sur lespréoccupationsdechacun.
Cedialogueaaussi trouvé sensà travers la signatured’unecharte
d’objectifsentre lesdifférentspartenairesde lazone.
•
Penserdesaménagementspermettant lasobriétéendéplacements
Le trafic routier associé aux flux de marchandises, des employés
et des clients, contribuemassivement auxémissionspolluantes et
deGESdans l’atmosphère, aux nuisances sonores et à l’insécurité
routière. Concevoir des aménagements qui favorisent les déplace-
ments actifs, un maillage logistique et des transports innovants
participent à la réductiondes nuisances
.
•
Inciter les acteurs économiques à engager des démarches volon-
taristes
La conception des aménagements est un axe de travail. Il faut
agir aussi sur les pratiques et les usages. Avec l’accompagnement
des Chambres consulaires ou des syndicats professionnels, les
collectivités peuvent initier des groupes de travail autour de la
réduction des nuisances, notamment dans le cadre des agendas
21, qui peuvent déboucher sur des Chartes de bonnes pratiques,
voire un retour vers les aménageurs (adapter la voirie et améliorer
ladisponibilitédeszonesde stationnement sanctuarisées, etc).
...
ENJEUXENQUELQUESMOTS
Les activités économiques sont à l’origine de flux (de matières,
de véhicules), de productions matérielles (artisanat, industries) ou
immatérielles (datacenter), consommant de l’énergie, des ressources
et générantdesémissionsdans l’eau, l’air, le sol, en lienavec l’Homme
et lesécosystèmes.
Lapression sur l’environnement, notamment l’étalement urbain, invite
à confronter des concepts comme la densité et la mixité des
usages avec les nuisances associées aux activités économiques.
Le renouvellement urbain impose de s’assurer que des futurs usagers
nesoientpasexposésàdespollutionshéritéesd’activités industrielles
anciennessurdes friches réinvesties.
Encentre-ville, lamixitédes fonctionsentraînedesconflitsautourdes
nuisancessonoresentre l’activitécommercialeet l’habitat (horairesde
livraisons,desenginsdemanutention,deséquipementsderéfrigération
et de climatisation, des dispositifs de sonorisation, de la perturbation
du trafic).
En périphérie, l’implantation de certaines industries (Installation
Classée pour la Protection de l’Environnement) nécessite, en plus du
contrôle réglementaire, d’être pensée en termes d’atténuation des
risques, cequi demande isolement,monoactivitéousousdensité.
Lapriseen comptede ces contraintes possibles lors de l’implantation
etde laconceptiondesétablissementspermetde les réduire.
