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ÉLÉMENTSDEMÉTHODEPOUR INTÉGRER LESÉCOSYSTÈMESDANS LESPROJETSD’URBANISME
CAHIERTECHNIQUE
ÉCOSYSTÈMESDANSLESTERRITOIRES
Biodiversité
Cequ’il faut savoir
La biodiversité est aujourd’hui considérée comme ayant
quatrecomposantesmajeures :
- la diversité spécifique ou diversité des espèces : variété
des espèces au sein d’un écosystème. Une espèce est
un groupe d’êtres vivants présentant un ensemble de
caractéristiques morphologiques, anatomiques, physio-
logiques, biochimiques et génétiques communes, pou-
vant se reproduireentreeuxet dont ladescendanceest
fertile ;
- la diversité génétique : variabilité des individus au sein
d’unemêmeespèce ;
- ladiversitédesécosystèmes : variabilitédescommunau-
tésbiologiqueset dynamiqueset naturede leur interdé-
pendanceet des interactions avec l’environnement ;
- la diversité fonctionnelle : gamme des processus biolo-
giques, des fonctions et des caractéristiques d’un éco-
système.
Depuis l’apparition du terme « biodiversité », de nom-
breusesmesures ont été prises pour la sauvegarder et la
protéger. Dans un premier temps, l’attention s’est portée
sur lapréservationdesmilieuxnaturels et espèces remar-
quables. La biodiversité remarquable correspond aux es-
pèces menacées et/ou d’intérêt communautaire qui font
l’objet d’une protection comme le réseau Natura 2000.
Dans un second temps, la notion de « biodiversité ordi-
naire » s’est développée. Cette biodiversité ordinaire fait
partie du paysage du quotidien, elle subit nos modes de
vie et nos activités (urbanisation, agriculture homogénéi-
séeet intensive, dégradationdes sols).
L’approchede labiodiversitédans les projets deplanifica-
tionetd’aménagements’intéresseaux réservoirsdebiodi-
versité et aux continuités écologiques (grâce aux trames
vertes et bleues). La notion d’habitat est également es-
sentielle, pour décrire les caractéristiques du « milieu »
dans lequel une population d’individus d’une espèce (ou
d’un groupe d’espèces) vit et évolue. Par extension, le
concept inclut desmilieux artificiels permettant la survie
d’une espèce (rôle de corridor biologique ou de refuge
transitoire). Ainsi, le bocage est artificiel, mais consti-
tue un bon habitat de substitution pour de nombreuses
espècesdes lisières forestières.
La distribution des espèces est influencée par les carac-
téristiques des sols, qui peuvent constituer un abri ouun
milieu de vie. D’ailleurs, certaines plantes et les animaux
qui endépendent sont inféodés
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à certains types de sols
(pH, humidité, etc.). Certaines espèces végétales sont
même utilisées comme indicateurs de paramètres physi-
cochimiquesdu sol.
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dépendantsde
