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ÉLÉMENTSDEMÉTHODEPOUR INTÉGRER LESÉCOSYSTÈMESDANS LESPROJETSD’URBANISME
CAHIERTECHNIQUE
ÉCOSYSTÈMESDANSLESTERRITOIRES
Ces données, cartographiées, permettent de visualiser
les zones de pollution de l’air sur un territoire. La pol-
lutionà l’ozone, que l’onpeut suivregrâceàdesplants
de tabac sensibles à l’ozone, se mesure à l’échelle
d’un grand territoire avec l’installation de biostations.
La bioindication est une méthode simple et peu coû-
teuseàmettreenœuvre.
Elleest deplus intéressantecar onaainsi unbonoutil
de communication (pour les collectivités notamment)
et un support pédagogique (auprès des écoles par
exemple) pour une sensibilisation de la population à
la qualité de l’air. Certains organismes peuvent égale-
ment êtreutilisés en tant quebioaccumulateurs, ils se
comportent comme des matrices de piégeage de pol-
luants atmosphériques
36
.
>
Pour en savoir plus sur les bioindicateurs de l’état
biologiquedessols, voirdans ledomained’actionSols :
« Caractériser les sols et en développer leur connais-
sance»et laficheoutil “ Analysede sols ”.
36 •
Ledispositif
BRAMM (Biosurveil-
lancedesRetom-
béesAtmosphé-
riquesMétalliques
par lesMousses),
crééet développé
par l’ADEME, est un
dispositif français
de surveillancede
laqualitéde l’air à
partir desmousses
terrestres, permet
decartographier, à
l’échellenationale
(Francemétropoli-
taine), lesniveaux
deconcentrations
encontaminants
(élémentsmétal-
liques et azote)
accumulésdans
desmoussespréle-
vées enmilieu rural
et forestier. Il suit
aussi les évolutions
temporellesdes
dépôtsgrâceà
desdonnéesd’ob-
servation longue
durée (sur presque
vingt ans àce jour
grâceà4cam-
pagnesnationales
quinquennales
don lesdernières
mises enœuvre
par leMuséum
national d’Histoire
naturelle).