ÉCOSYSTÈMESDANSLESTERRITOIRES
ÉLÉMENTSSTRATÉGIQUESDANSUNEDÉMARCHEAEU
2
10
5.
«Unpoint chaud
ou
hotspot
de
biodiversité est une
zonegéographique
contenant aumoins
1 500 espèces
végétales
endémiquesmais
qui adéjàperdu au
moins 70%des
espèces présentes
dans leur état
originel. La surface
totaledes points
chauds ne
représenteque
2,3%de la surface
de laTerre. À l’heure
actuelle, 34 zones
sont des points
chauds. Plus de
50%des espèces
végétales et 42%
des espèces de
vertébrés terrestres
y vivent. » (source :
).
Faible
Moyenne
Forte
Faible
Moyen
Fort
Constituants dubien-être
Services écosystémiques
Intensitédes liens entre les services
écosystémiques et lebien-être
Potentiel de lamédiationpar
des facteurs économiques
Sécurité
- des personnes
- de l'accès aux ressources
- contre les catastrophes
Matériauxdebasepour bien vivre
-moyens de subsistance
- quantité su santed'aliments
- abri
- accès auxbiens
Santé
- force
- bien être
- bonnequalitéde l’air et de l’eau
Relations sociales
- cohésion sociale
- respectmutuel
- capacité à aider les autres
Libertéde choix
et d’action
Possibilitépour
chaque individu
de s’épanouir
Support
- cycledes nutriments
- formationdu sol
- productionprimaire
- …
Approvisionnement
- nourriture
- eaudouce
- bois et fibre
- carburant
- …
Régulation
- du climat
- des crues
- desmaladies
- purificationde l’eau
- …
Culturel
- esthétique
- spirituel
- éducatif
- récréatif
- …
Liens entre services écosystémiques et constituants dubien-être.
Les enjeuxglobauxpour le fonctionnement
des écosystèmes : labiodiversité
et le climat
Labiodiversitéest le fondement des écosystèmes.
Le climat impacte les écosystèmes et ceux-ci par-
ticipent à sa régulation. Laprise en comptede ces
deux enjeux offre un cadre pour l’action en faveur
des écosystèmes.
Labiodiversité
La France métropolitaine accueille certaines
espèces migratrices et abrite, sur moins de 12%
du continent européen, 131 des 216 types d’habi-
tats d’intérêt communautaire et 40% de la flore
d’Europe. L’occupation variée du sol est source
de diversité paysagère. Un quart du territoire
est couvert par différentes mesures de protec-
tion : réseau Natura 2000, banques de semences,
programmes de conservation des ressources
génériques animales, Convention de Washington
(CITES), etc. Pourtant, labiodiversité régresse. Sur
les 34 «points chauds
5
» de biodiversité recensés
dans lemonde, laFranceen comptedix (neuf sont
situés dans les collectivités d’outre-mer et un en
zoneméditerranéenne).
Le premier facteur d’érosion identifié est lamodi-
fication des milieux. La privatisation et l’appau-
vrissement des sols, laconstruction, l’urbanisation
et l’intensification desmodes de production agri-
cole (pollutions liées aux pesticides et à laméca-
nisation notamment) nuisent à l’accueil du vivant
animal ou végétal. En outre, la déprise agricole
renvoie à l’état semi-naturel des espaces autrefois
mis en culture, au détriment des espèces inféo-
dées aux habitats agricoles et forestiers, comme
l’avifaune.
