ÉCOSYSTÈMESDANSLESTERRITOIRES
ÉLÉMENTSSTRATÉGIQUESDANSUNEDÉMARCHEAEU
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LESSOLS, UNSUPPORTETUNERESSOURCEMENACÉSPARL’ARTIFICIALISATION
Au cours des vingt dernières
années, l’étalement
urbain et son corollaire,
ledéveloppement
des infrastructures
terrestres, a conduit à
l’augmentationdes surfaces
artificialisées (logements
et zones commerciales). La
consommationd’espace est
plus rapideque l’évolution
démographique, pour satisfaire
les besoins croissants de foncier
et les attentes enmatièrede
confort et demobilité.
Celaperturbe les cycles naturels
de l’eau, de l’air et des sols, et
les interactions existantes avec
lesmilieux naturels et les zones
agricoles, habitat de laflore et
de la faune.
L’évolutionde l’occupation
physiquedu territoire
renvoiedonc àdes enjeux
de consommationd’espace,
dequalitédesmilieux et de
diversitébiologique.
Selon leministèrede
l’Agriculture, les sols
artificialisés progressent en
moyennede86000hectares
par an, soit 236hectares
par jour et la superficied’un
département françaismoyen
(610000hectares) tous les sept
ans. Cette augmentation, qui
s’est accélérée au cours de la
dernièredécenniepar rapport
à laprécédente, s’est faite
principalement audétriment
des sols cultivés (– 18%) et des
zones humides (– 12%).
Soldedes
échanges
Espaces agricoles
– 327000
hectares
Espaces urbanisés
+315000
hectares
Espaces naturels
+ 12000
hectares
Réductiondes terres agricoles
entre 2006 et 2010.
4,3%
11,4%
Zones agricoles hétérogènes
Cultures permanentes
Mines décharges et chantiers
Espaces ouverts sans ou avecpeude végétation
Milieux à végétation arbustive et/ouherbacée
Espaces verts artificialisés
Zones industrielles ou commerciales
Zones urbanisées
Forêts
Prairies
Terres arables
0,2%
0,3%
0,3%
0,4%
0,7%
0,8%
– 3,1%
– 3,1%
– 13,1%
Évolutionde l’occupationdu sol dans les aires urbaines de 1990 à 2000.
Dans les aires urbaines,
l’évolutionde l’occupationdes
solsmet en évidence laperte
de fonctionnalités écologiques.
L’artificialisation, conséquence
des choixd’urbanisation,
impactedirectement les
écosystèmes.
