LES ÉCOSYSTÈMES - ÉLÉMENTS D’ANALYSE THÉMATIQUE ET TECHNIQUE - COMPLÉMENT DU GUIDE DE L’AEU2 - page 11

Cequ’ilfautsavoir
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6.
Voire98 cmdans
les scénarios les
plus pessimistes.
Indice (base 100 en 1989)
Années
1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007
60
70
80
90
100
110
120
130
Espèces généralistes
Espèces des habitats bâtis
Espèces des habitats forestiers
Espèces des habitats agricoles
Indiced’abondancedes populations d’« oiseaux communs » duprogrammeSTOC en fonctiondu typed’habitat.
La réalisation d’infrastructures de transports ter-
restres est une autre cause majeure de perte de
biodiversité en France car elle fragmente les
espaces (habitat, activités, infrastructures). Cela
crée des effets de coupures (rupture des conti-
nuités écologiques) rendant difficile l’accès à
certains espaces nécessaires à l’alimentation, à la
reproduction ou au repos de la faune. L’isolement
des populations animales conduit par ailleurs à un
appauvrissement génétique.
Superpositiondes trames grise et verte.
Le climat
Les scénarios proposés par le Groupe d’experts
intergouvernemental sur le climat (GIEC) donnent
une indication sur les tendances à long terme
(2050-2100). Selon les simulations de 2013 effec-
tuéespar leGIEC, l’élévationde la température ter-
restre depuis lemilieudu siècle dernier serait bien
le fait de l’accumulation des gaz à effet de serre
liés à l’activité humaine. En fonction des scénarios
de développement (du plus sobre au plus émet-
teur), lesmodèlesclimatiquesprévoient uneéléva-
tion de température comprise entre 0,3 et 4,8 °C
pour lapériode2081-2100par rapport à lapériode
1986-2005.
Cette élévation de la température a notamment
pour conséquence une fonte des glaciers, et donc
unemontée du niveau des océans (rythme actuel
moyen constaté par satellite : 3,2 millimètres par
an entre 1933 et 2010). En fonction des émissions
à venir, l’élévation du niveau de la mer pourrait
atteindre entre 26 à 82 centimètres
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à l’horizon
2100. Certaines régions pourraient être plus rapi-
dement affectéesqued’autres. Toujoursd’après le
GIEC, l’activité humaine influence la fréquence et
l’intensité des événements climatiques extrêmes
(vagues de chaleur, sécheresse, tempêtes, pluies),
avec des disparités entre les régions et une ten-
dance à l’accentuation des caractéristiques cli-
matiques propres à chaque région. Ces prévisions
invitent àconsidérerdeux ressources touchéespar
le changement climatique qui participent particu-
lièrement à son atténuation : l’eau et les sols.
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