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LAQUALITÉDE L’AIR
CAHIERTECHNIQUE
AMBIANCESURBAINES
Cette « biosurveillance » ne remplace pas les autres
moyens de surveillance (par capteurs physico-chimiques
notamment)maispeutpermettrede lescompléter.Ellene
permet pas une comparaison aux valeurs réglementaires
mais peut contribuer à établir un suivi dans le temps et
l’espace de l’évolution de la qualité de l’air. Elle a l’avan-
taged’être relativement simple àmettre enœuvre et peu
coûteuse. Elle apparaît, en outre, comme un bon outil
de communication doublé d’un support pédagogique :
les végétaux étant en général faciles à observer, ils
permettent de sensibiliser demanière ludique lapopulation
(et notamment les jeunes générations) à la pollution de
l’air.
CARTOGRAPHIEDESLICHENS
Les lichens sont présents partout et leurs différences de
sensibilité aux polluants permettent de les utiliser pour
qualifier l’évolution de la qualité de l’air. Aussi, via une
analyse lichénique, on peut échantillonner in situ les
lichens présents à l’échelle d’un territoire, puis traduire
leur présence sous formed’indicede laqualitéde l’air.
L’objectif de cetteméthode est ainsi d’étudier l’évolution
qualitative et quantitative de la qualité de l’air. Lamodé-
lisationdu territoiregrâce à ces indices dequalitéde l’air
permet d’indiquer les zones les plus
ne s’agit
pas d’un outil scientifique de comparaison de ces zones,
ni de comparaisonaux valeurs réglementaire. Il est plutôt
utiliséà titre informatif.
En 2003-2004, la Communauté Urbaine de Bordeaux
amené une étude pour évaluer la qualité de l’air à partir
de la lichénologie appliquée. Elle a duré 7 mois et a
permis700relevésdeterrain.Cetravailapermisd’établirun
«point zéro»ou«étatde référence»de laqualitéde l’air
dans l’agglomération. Il pourra aussi être pris en considé-
ration dans le cadre des révisions du Plan Local d’Urba-
nisme (PLU).
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