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Sourcesmobilisables pour approfondir laproblématique
- Rapports de recherche au PUCA sur le programme
«Précaritéénergétique» :
- GuideADEME : «
Commentmettreenplaceun fondsocial
d’aide aux travaux de maîtrise de l’énergie en faveur
desménagesdéfavorisés
».
Étalement urbain
Les dynamiques actuelles permettent-elles de maîtriser
l’étalement urbain et lesmobilités associées ?
Idée clé
Cette partie décrit les principaux moteurs socioéco-
nomiques et organisationnels de l’étalement urbain
et fournit des pistes de travail pour l’analyse de la
stratégie foncière au vu des marchés fonciers et de
l’habitat. Elle aide à prendre en compte l’évolution
des parcours et des choix individuels, qui, au cœur
des principaux moteurs de l’étalement urbain, de la
pérurbanisation et de la métropolisation du territoire,
influent sur les bilans énergétiques et d’émissions de
GESdu territoire.
Principaux indicateurs à analyser
Lesmoteurs de l’étalement urbain, de lapériurbanisation
et de lamétropolisationdu territoire.
Selon l’INSEE, entre les recensements de 1975 et de
1982, les villes-centres des aires urbaines de plus de
100 000 habitants ont connu une baisse de population
au rythme de -0,64% par an. Dans le même temps, les
populationsdescommunespériurbainesprogressaientde
+ 2,85% par an. Entre 1999 et 2008, la périurbanisation
s’estpoursuivie.Lesemploissesontconcentrésdavantage
dans les grands pôles urbains (métropolisation), alors
que de nombreuxménages font le choix de s’en éloigner
(périurbanisation). Le résultat de ces deux effets
conjugués est qu’un grand nombre de communes sont
entrées dans l’espace d’influence des grandes aires
métropolitaines et urbaines.
Les grands pôles urbains et l’espace périurbain couvrent
en 2008 la moitié de la France métropolitaine et
rassemblent plus de 80% de la population et des emplois.
La plupart des grandes aires urbaines continuent de
s’étendreaujourd’hui.
Si les dynamiques alimentant ce processus sont com-
plexes, troisprincipauxmoteurs sont identifiables :
- la recherche de logements plus spacieux, à un coût
raisonnable ;
- l’accession à lapropriété individuelle et ledévoisinage
(autonomieduménageetaffirmationdeson individua-
lité) ;
- la démocratisation de la voiture particulière et le déve-
loppement parallèle d’infrastructures de transport
performantes permettant de relier rapidement les
zonesd’emploi (hors zoneset périodesdecongestion).
Ce mouvement s’est avéré problématique à bien des
égards : consommationdes espacesnaturels et agricoles,
banalisation des paysages, pollutions de l’eau et de
l’air, augmentation de la consommation de ressources
premières pour la réalisation de grandes infrastructures,
parfoismême ségrégation sociale ou situationde précarité
aggravéepar le coût du chauffage et des déplacements,
etc.
L’impact est également très important sur les consom-
mations énergétiques et les émissionsdeGES : déstockage
de carbone lié à l’artificialisation des sols, augmenta-
tion des distances de déplacement, usage favorisé de la
voiture au détriment des transports en commun et des
modes doux, augmentation des surfaces des logements
et de leurs surfacesdéperditives, etc.
Figure 19 : La recherchede logementsplus spacieux, l’accessionà lapropriété
individuelleet ledévoisinagemaisaussi ladémocratisationde lavoiture sont
autantdemoteursqui conduisent à l’étalementurbain. C’est lecasàToulon.
Source :©ArnaudBouissou/MEDDE-MLET
ÉLÉMENTSDEMÉTHODEPOUR INTÉGRER LESQUESTIONSCLIMAT-ÉNERGIEDANS LESPRATIQUESD’URBANISME
CAHIERTECHNIQUE
CLIMATETÉNERGIE
