Cahiers techniques de l'AEU2 - N°3 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES - page 52

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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
ACTIVITÉSÉCONOMIQUES
46 •
Technologies
d’informationet de
lacommunication
Plusieurspistesd’action :
- des AMO HQE pour accompagner les entreprises dans
leur projetd’implantation. Il est essentiel d’offrirunpack
deservicesenaccompagnement (conceptiondubâtiment,
utilisationdes espaces, espaces partagés, mobilitédurable,
intégration spatiale durable, durabilité sociale, neutralité
CO
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, etc.) ;
- le concept de « management des parcs d’activités »
qui permet de prolonger leur vie et leur attractivité et
permet de rendre plus acceptable la spécialisation de
certains parcs d’activités et le retour sur investissement
plus long tant pour l’entreprisequepour lacollectivité.
Des exemples debonnes pratiques avec
l’associationPALME et la labellisationdu
Parcd’activités de laPortedu Littoral
- L’association PALME (Programme d’Actions Labellisé
pour laMaîtrisede l’Environnement)
a, dès sacréation
dans le Nord-Pas de Calais en 1997, pris conscience
que les parcs d’activités constituaient de réels en-
jeux de développement. L’association souhaite créer
une dynamique en s’intégrant dans le paysage des
acteurs attachés au développement des territoires
d’activités, avec la volonté d’y inscrire la qualité en-
vironnementaleet ledéveloppement durable comme
principes fondateurs. Plus d’une centaine d’adhé-
rents ont aujourd’hui rejoint cette association, qui
constituedésormaisun réseaunationalet international.
Source : Site internet de l’association :
- LeParcd’activités de laportedu Littoral
La Communauté de Communes du Pays de Lumbres
(CCPL), Saint-Omer Développement et l’Agence
d’Urbanisme et de Développement de la Région de
Saint-Omer ont mis en place un partenariat pour
accompagner la labellisation du Parc d’activités
de la Porte du Littoral. L’ensemble des mesures est
repris dans un programme d’actions suivi
et évalué chaque année. La gestion et l’anima-
tion du parc d’activités sont assurées par une
Association Syndicale Libre placée sous l’égide de
la CCPL. Quelques exemples d’actions : réalisation
d’un livret d’accueil pour les entreprises, mise en
place d’une commission architecturale et paysa-
gère, techniques alternatives de traitement des eaux
pluviales, gestion différenciée des espaces verts,
chantier vert, gardiennage, signalétique, Plan de
DéplacementsEntreprise.
Source : LaporteduLittoral : unenvironnement propiceaudévelop-
pement de votreentreprise, 9p.
ÉTAPE 1, «VISION»
Quels sont les enjeux environnementaux transversaux
avec les autres échelles ?
« Vision » est la première étape de la méthode AEU
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et
repose sur une analyse croisée des enjeux sur le terri-
toiredeprojet. L’objectif decettedémarcheest demettre
à jour les principaux enjeux environnementaux liés au
projet, pour les différents volets thématiques : l’énergie,
le climat, la mobilité, les déchets, le bruit, la gestion de
l’eau, et les autres thématiques environnementales (sols,
natureen ville, biodiversité, paysage, etc.).
La création ou lamutation d’un quartier doit être le fruit
d’une réflexion en amont à l’échelle du grand territoire,
de l’intercommunalité et de la commune. Cela permet
d’identifier le lieu où doivent se porter les efforts d’amé-
nagement urbain.
Il s’agitdoncdepositionner lequartier dans soncontexte,
en définissant les synergies et les concurrences avec les
quartiers environnants.
Grâce à un diagnostic sur l’existant, les opportunités de
développement et d’évolution, les aides et innovations
possibles, plusieurs scénarios d’évolution doivent être
envisagés. Ceux-ci sont croisés avec la prise en compte
du risque de pollution, le bruit, les consommations d’eau
et d’énergie, lagestiondesdéchets,maiségalement le trai-
tementpaysageretarchitectural, leconfortdesusagerset
riverains et la pérennité des entreprises. Cela peut abou-
tir à des solutions pour réduire les nuisances, adapter les
contraintes sur lebâti et lesparcelles.
Un exempledebonnes pratiques :
l’équipement TICdu territoire
Le numérique constitue un levier important d’attracti-
vité et d’amélioration des services aux entreprises et
aux habitants comme en témoigne l’ADEMENord Pas
deCalais : «Lequartier de lagaredeSaint-Omer a fait
l’objet d’une étude économique et d’une étude TIC
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.
Celles-ci révèlent l’importance de développer la re-
cherche urbaine numérique afin d’étudier la tra-
duction du numérique dans l’espace public (au-delà
de l’intégration de nouveaux mobiliers urbains plus
technologiques). Par ailleurs, le dialogue entre étude
urbaine et étude numérique devrait se développer
dès l’amont des projets. Le numérique n’est pas un
élément enplusmais une trame spécifiqueet structu-
ranteduprojet urbain. »
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