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QUESTION4 :
Où créer denouveauxquartiers ?
La créationde nouveaux espaces urbains arrive au terme
d’un processus de caractérisation du tissu urbain actuel,
et en confrontation avec l’analyse des espaces à valeur
environnementaleet agricole.
Lorsque l’extension de la ville s’avère nécessaire, il
convient d’interroger le territoire pour savoir où localiser
les extensions dans une logique demoindre impact envi-
ronnemental et d’amélioration des synergies avec la ville
existante :
- y a-t-il des alternatives à la consommation d’espaces
agricoles ?
- quelles sont les zones agricoles où la consommation
d’espaceaura lemoinsd’impacts (tant auniveau foncier
qu’auniveau fonctionnel) ?
- quels sont les secteurs de la ville qui pourraient utile-
ment être renforcés, stimulés, par une extension ur-
baine, pour bénéficier ainsi d’un rééquilibrage avec des
équipements, services, activités économiques ?
- quels sont les secteursde la villedisposant déjàd’activi-
tés économiques et de services, qui pourraient offrir un
cadrepourdenouveauxsecteursd’habitatdans lecadre
d’uneextension intégrée?
- quels sont les espaces dont l’accessibilité permet (ou
permettrait moyennant un prolongement de l’offre de
transports et de desserte par lesmodes actifs) l’implan-
tationdenouveauxpôlesd’emploi ?
Étape4, «CONCRÉTISATION»
Comment assurer lamise enœuvreduPLU ?
Au-delà de la formalisation du PLU commence une autre
phasequi vamobiliser, enplus de lamaîtrised’ouvrageet
de la collectivité, d’autres acteurs contribuant à réaliser
et faire vivre leprojet. La façondont ces acteurs peuvent
êtreaccompagnés est préciséedans l’étape4.
Dans le cadre des PLU, l’évaluation environnementale
est obligatoire, l’article R*123-2-1 du code de l’urbanisme
rappelle que le rapport de présentation doit « présenter
lesmesures envisagées pour éviter, réduireet, si possible,
compenser s’il y a lieu, les conséquences dommageables
de lamise enœuvre du plan sur l’environnement et rap-
pelleque leplan fera l’objetd’uneanalysedes résultatsde
sonapplication, notamment encequi concerne l’environ-
nement, au plus tard à l’expiration d’un délai de dix ans à
compter de sonapprobation».
Le suivi et l’évaluation continue sont indispensables.
Ils s’appuient sur des indicateurs à suivre régulièrement.
L’évaluation doit faire partie de l’étude et être mise en
placeenamont duprojet.
L’appui decertainspartenairespeut également permettre
demaintenir à jour les indicateurs.
LESACTIVITÉSÉCONOMIQUESÀ
L’ÉCHELLEDEL’AMÉNAGEMENT
OPÉRATIONNEL
A cette échelle, le respect des objectifs du SCoT / PLU
/ PLUi ainsi que l’obligation de réaliser des études d’im-
pact pour les ZAC par exemple, permettent d’encadrer le
renouvellement urbain ou la construction de nouveaux
quartiers. Les démarches AEU
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et HQE-Aménagement
ainsi que le label Ecoquartier sont complémentaires et
contribuent à faireémerger desprojetsurbainsdurables.
L’enjeu-clé : Offrir unequalitéde vie et
unequalitéurbaine
Lanotiondequalitédevieet debien-être
est aujourd’hui
recherchée par les collectivités territoriales et leurs
habitants. Les paysages ont une valeur économique et
sociale (pour le tourismeet l’implantationdesentreprises,
notamment étrangères) car ils participent de l’améliora-
tion du cadre de vie. Après une réflexion à une échelle
plus grande, sur l’environnement, sur la liaison avec les
zonesvertesdans lesvilles, l’intégrationdesactivitéséco-
nomiques se fait avec l’introduction d’espaces publics,
d’espacesparticipant à l’ambianceduquartier, d’uneoffre
de transports collectifs.
ÉLÉMENTSDEMÉTHODEPOUR INTÉGRER LESACTIVITÉSÉCONOMIQUESDANS LESPROJETSD’URBANISME
CAHIERTECHNIQUE
ACTIVITÉSÉCONOMIQUES
