Cahiers techniques de l'AEU2 - N°3 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES - page 40

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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
ACTIVITÉSÉCONOMIQUES
Préserver lescommercesdecentre-villeen interdisant
l’activitécommercialedans la zoned’activités –
Lezoux (63).
La commune de Lezoux a construit le parc d’activités
intercommunal entreDore et Allier en suivant une dé-
marche de qualité environnementale intitulée PALME.
Cette démarche a notamment amené la commune à
se poser la question de l’impact territorial de cette
nouvelle zone d’activités. Afin de protéger la vie du
village et notamment ses commerces locaux, elle a
interdit le développement d’activités commerciales
dans sa future zoned’activités.
Article 3AUj 1 : les activités commerciales non liées
à une activité de production installée dans le parc
d’activités sont interdites.
Maîtriser ledéveloppement commercial –
GrandLyon (69).
Le PLU de l’agglomération lyonnaise identifie un
ensemble de polarités commerciales où le commerce
est possible à certaines conditions. Ces polarités
se situent principalement dans l’hyper centre de
l’agglomération, dans les centres de communes ou
de quartiers. A contrario, le PLU exclut la création
de grandes surfaces commerciales dans les zones
d’activités où seuls quelques commerces d’appoint,
pour les usagers de ces zones, sont permis. Enfin, un
zonage particulier encadre les pôles commerciaux
périphériques dont lepérimètred’expansionmaximale
est fixé et dont le développement est limité à la
requalificationdes commerces.
Le PLU fixe par ailleurs des plafonds de surface de
ventedans toutes leszones. Dans leszonesoùaucune
polarité commerciale n’est déterminée, le développe-
ment commercial maximal est limité à 300m
2
dans les
secteurs résidentiels de Lyon et Villeurbanne et à
100m
2
dans lesquartiers résidentielspériphériques.
Dans les polarités commerciales, 6 seuils sont fixés et
oscillent entre 300m
2
et plus de 3.500m
2
de surface
de vente. Le seuil y est déterminé en fonction des
caractéristiques du site, des besoins identifiés et des
projets souhaitéspar lacollectivité.
Source : ARPEPACA /Réseaudesagences régionalesde l’environnement
et de l’Energie, Plan local d’urbanisme et développement durable,
undocument pratiquepour innover, 2011).
PLU et qualitéurbaine
Lesarticles11et13,sur l’aspectextérieurdesconstructions
et sur le traitementdesespacesextérieurs, permettentde
règlementer les aspects relatifs aux ambiances urbaines
et paysagères : traitement des clôtures, éclairage, coef-
ficient de végétalisation, etc. L’implantation du bâti est
également un élément fondamental, dans la mesure où
il peut mettre un frein à la systématisation des fronts de
parcelleoccupéspar leparking.
PLU et consommation foncière
Le PADD fixe des objectifs demodération de la consom-
mation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.
A ce titre, il peut arbitrer entre des types d’activités plus
oumoins consommatricesde foncier.
Le PLU est l’outil nécessaire pour préserver l’agriculture
de proximité. Il peut ainsi imposer la réalisation/réservation
d’espaces dédiés à l’agriculture urbaine dans les opéra-
tions, et ainsi permettre le développement de l’activité
agricole en milieu urbain et encourager l’agriculture
biologique.
Propositionexploratoiresur lespotagers
collectifset jardinsdecocagne
L’article13pourraitpréciserque lesespacesvertsdevront
intégrer, pour les opérations de plus de x logements,
soitunpotagercollectif, soitdes jardinsdecocagne.
Source : ARPEPACA /Réseaudesagences régionalesde l’environnement
et de l’Energie, Plan local d’urbanisme et développement durable,
undocument pratiquepour innover, 2011, p.71)
1...,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39 41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,...108