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ÉLÉMENTSDEMÉTHODEPOUR INTÉGRER LESACTIVITÉSÉCONOMIQUESDANS LESPROJETSD’URBANISME
CAHIERTECHNIQUE
ACTIVITÉSÉCONOMIQUES
Le regard ainsi posé sur le territoire permet d’alimenter
trois aspects fondamentauxdudiagnostic :
- qualification des secteurs du territoire où sont bien
implantées les activités économiques et ceux où elles
sont plus rares, voire absentes. Certaines questions
permettent d’approcher cettequalification ;
Exemples : Quelle catégorisation des quartiers dédiés
à l’activité économique, en fonction du niveau d’intérêt
(local à régional) et la vocation (où situer la logistique,
l’agroalimentaire, etc.) ? Quel potentiel d’augmentation
de la mixité des espaces de la ville (qualité de la
connexion aux réseaux de transports et aux principaux
itinérairesmodes actifs, typologies et fonctions du bâti
existant, confort d’usage, prise en compte des critères
environnementaux) ?, etc ;
- connaissance de l’activité agricole du périmètre et ses
tendances d’évolution. Il faut pour cela s’interroger sur
le potentiel économique (aptitude agronomique des
sols, irrigation, labels, etc.), les enjeux non marchands
(paysages, gestion des risques, biodiversité, etc.), les
menaces (pression foncière ou routière, contexte
économique, etc.) ;
- connaissance des ressources locales spécifiques qui
intéressent les entreprises du territoire. Cet aspect
souvent négligé de la méthodologie suppose la mise
en place d’un dispositif de mobilisation du tissu
entrepreneurial (par exemple une enquête auprès des
acteurs économiques du territoire), voire l’instauration
d’un système de veille. Quelles sont les conditions de
production et d’environnement susceptibles d’attirer
les entreprises ?Quelles sont notamment les conditions
d’attractivitéet d’accueil pour les actifs ?Quels sont les
besoins fonciers des entreprises du territoire, en tissu
urbaincommeen zoned’activités ?
Les entrepreneurs sont sensibles à la qualité de l’offre
territoriale : qualité environnementale, équipements,
loisirs, critères économiques, connaissance de la main
d’œuvre (qualification et disponibilité), etc. Il est donc
important d’analyser le territoire sous l’angle de son
attractivitéglobale.
Focus sur les activités logistiques
L’organisation des activités de transports demarchan-
dises relève de logiques supra-territoriales telles que
la réglementation des transports, les mutations du
systèmedeproduction-distribution (réductiondes stocks,
juste-à-temps, qualité de service, fractionnement des
lots, livraisons fréquentes, etc.), l’externalisation des
activités logistiques vers les prestataires logistiques et
les fournisseurs, etc.
Il est néanmoins possible de repérer les filières écono-
miques d’un territoire pour évaluer les incidences sur
les flux demarchandises. La localisation des activités
etplates-formes logistiquespar rapport aux infrastruc-
tures de transport est déterminante en termes de
déplacements.
Les éléments à repérer sont :
- localisation des pôles d’activités par rapport aux
infrastructures routières, ferroviaires et fluviales ;
- construction de plates-formes logistiques et d’entre-
pôtsdepuis 10ans ;
- répartitionmodaledes flux demarchandises et poten-
tielsde renforcement oudecréationd’uneaccessibi-
litémultimodaleauxplates-formes existantes ;
- projets de plate-forme logistique et localisation par
rapport aux infrastructures, possibilités d’embranche-
ment au fer et d’accès à la voie fluviale.
Étape2, «AMBITION»
Comment construire leprojet degrand territoire ?
Cetteétapede l’AEU
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consisteà traduire lavisionpolitique
et les enjeux prioritaires identifiés en objectifs généraux,
qualitatifs ou quantitatifs, et en grandes orientations sur
lesquels pourront s’engager les porteurs de projet. Elle
contribueà l’élaborationduPADDduSCoT.
La construction du projet de territoire nécessite de
s’appuyer sur une approche systémique (intégration de
l’économique dans le projet global), enrichie du retour
des acteurs dumonde économique. Les grands objectifs
s’inscrivent dans une logique d’attractivité globale du
territoire :
- la caractérisation des quartiers d’activité économique.
Celanécessitede travaillerà la lisibilitéde l’offrevis-à-vis
descandidatsà l’implantation, à lamiseencohérenceet
à l’optimisationdes investissements publics en fonction
desbesoinsetdestypesd’activitéssouhaités, auxsynergies
et complémentarités sur le territoire, à lacohérencedes
dessertesde transports collectifs, etc ;
