Cahiers techniques de l'AEU2 - N°6 POUR UNE APPROCHE EN COÛT GLOBAL - page 30

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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
L’AEU
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POURUNEAPPROCHEENCOÛTGLOBALDANSLESPROJETSD’AMÉNAGEMENT
- d’externalités indirectes plus complexes à quantifier :
amélioration de la qualité de vie des citoyens (qualité
de l’air et fluidité du trafic automobile), développement
économique de nouveaux services sur le territoire, visi-
bilitéet attractivitéd’un territoirenovateur, qualitéenvi-
ronnementalede l’aménagement créé.
En fonction des services et modèles d’affaires retenus,
ces coûts de déploiement des réseaux intelligents se
répartissent sur lepropriétairefinal (qui va supporter une
partie des surcoûts d’aménagement), l’utilisateur final du
service (via les coûts d’abonnement aux services rendus),
ou sur le contribuable (lorsque les surcoûts d’aménage-
ment sont pris enchargepar lapuissancepublique).
Interactions avecd’autres thématiques
L’intégration d’un smart grid est par nature un système
d’optimisationdu réseauélectriquenécessitantd’adopter
unevisionglobaledu réseau, ycomprisenamontde l’opé-
rationd’aménagement.
La gestion du smart grid impose la connaissance et
l’anticipation des consommations énergétiques du site
en considérant simultanément les usages au sein des
bâtiments et entrebâtiments : ladécisiond’un smart grid
influe par conséquent les choix d’équipements installés
au seind’unbâtiment.
Enfin un smart grid est un outil d’optimisation de la
productionet du stockage local d’énergie : en interaction
directeavec le choixd’installationde systèmedeproduc-
tion d’électricité locale (énergies renouvelables ou cogé-
nération), ou le déploiement de systèmes de stockage
notamment via lesvéhiculesélectriques (bornesde recharge
privéesou sur la voiriepublique).
Sources documentaires
Réseaux et territoires intelligents - quelles contraintes et
quel positionnement pour les collectivités, FNCCR, 2013.
Éclairagepublic
Enjeux et contexte
L’éclairage public constitue un élément important dans
la conception d’un aménagement tant par les ambiances
(diurne ou nocturne) qu’il contribue à créer, que par sa
contribution à la lisibilité, la fonctionnalité ou la sécu-
rité de la voirie et de l’espace public. Il doit être adapté
aux besoins des fonctions accueillies (activités, habitat,
commerces), des usages envisagés (ex : fréquentation
nocturne, en accord avec les lignes structurantes de
l’aménagement telles que les trames vertes et bleues du
territoire).
L’éclairagepublicest également unpostemajeur dubilan
énergétique d’une commune et occasionne des coûts
importants. Lesdépensesd’infrastructures liéesà l’éclairage
public font partie du poste « travaux d’infrastructure »
dubilanfinancier de l’aménageur.
L’aménageur remet ces équipements à la puissance
publique qui contribue financièrement, via un rachat
d’ouvrage, aux dépenses engagées. Bien que représentant
des investissementsmarginauxpour l’aménageur compa-
rativement aux autres postes de dépenses (acquisitions
foncières, travaux de voiries et réseaux), cette infrastruc-
ture engendre des coûts de fonctionnement importants
pour lacollectivité.
Systèmed’acteurs
Lescollectivitésélaborentdes stratégiesetdespolitiques
globales de conception, de programmation ou de
gestion de l’éclairage public. L’aménageur, en fonction
du programme et du projet urbain retenu, propose un
plan d’éclairage public comprenant : un descriptif des
principes d’éclairage, des fiches techniques de mobilier
(hauteur, nature, couleur, forme,…), une cartographie
des températures de lumière et des performances
photométriques attendues (niveaux d’éclairement ou de
luminance, uniformité,..), un descriptif de la conception
du réseau (points d’alimentation, insertion du projet
électriqueetphotométriquedans l’existantenvironnant..),
les notes de calculs photométriques et électriques
correspondantes. L’aménageur peut êtreaccompagnépar
unbureaud’études enéclairage.
Approche économique
Lesnormes relativesà l’éclairagepublicsontnombreuses ;
la principale est la norme EN13201, qui propose une
classificationde tous les espaces circulés et pour chaque
type de voie les valeurs photométriquesmoyennes cibles
àmaintenir dans le temps (éclairement, luminance, etc.),
associées àdesperformances énergétiques àatteindre.
L’engagement dans une opération d’aménagement doit
questionner lesnotionsfondamentalestellesque : lesniveaux
et périodes d’éclairage souhaités, le mode de régulation
en fonctiondes besoins d’éclairement et de la luminosité,
les choix techniques liés aux luminaires et sources
lumineusespour répondreàcesbesoinsd’éclairement.
L’AssociationFrançaisede l’Eclairagemet àdispositiondes
méthodes et fichesmétiers pour des solutions optimisées
via :
- l’influencechiffréede laduréeducycledemaintenance
sur laconsommationénergétique ;
- l’économieénergétiqueetfinancièreque l’onpeutespérer
du fonctionnementàpuissance réduiteauxheurescreuses ;
- l’intérêténergétiquequepourraitavoirun fonctionnement
àéclairement constant tout au longducycledemainte-
nance ;
- une analyse comparatived’efficience énergétique entre
différentes installations (y compris aumoyendeLED).
Les indicateursutilisés pour aborder lecoût de l’éclairage
public sont présentés par des ratios au point lumineux,
aumètre linéairede voirie, aum
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d’espacepublic.
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