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DÉFINITIONSETENJEUXDE LAMOBILITÉ
CAHIERTECHNIQUE
MOBILITÉ
L’intermodalitéet le reportmodal
Laperformancede l’offrealternative reposeconjointement
sur le niveau d’investissement des collectivités dans des
transports collectifs maillant le territoire et le niveau de
fiabilité de la chaîne de transports (rapidité, régularité,
confort, sécurité). Elle repose aussi sur un travail de
conception urbaine consistant à proposer un traitement
adapté des espaces publics (rues, places, etc.). Le devenir
des espaces privés doit aussi être anticipé via des
prescriptions visant à décourager l’usage de l’automobile
et surtout à favoriser et à faciliter le report vers desmodes
plus respectueux de l’environnement. Pour conforter
cette performance, des mesures d’accompagnement
complémentaires doivent être prévues afin de susciter le
désirde reportmodal :
- en matière de transports collectifs : l’utilisation des
technologies numériques afin d’améliorer la lisibilité de
l’offreproposée, lapraticitéd’usage, telleque labillettique,
la réalisation d’équipements destinés à faciliter les
interconnexionsentre réseaux, etc ;
- enmatièredemodesactifs :des réservations foncièresou
des aménagements visant à créer des réseaux de pistes
de cyclables au-delà du périmètre de projet, un travail
sur le traitement de l’espace public visant notamment
l’agrément et la sécurité des cheminements piétonniers,
le toutdans l’objectifd’enaugmenter laportée.
Dans la conception des formes urbaines, favoriser
l’intermodalité requiert des actions sur l’aménagement
de l’espace, mais demande aussi de s’intéresser plus
globalement aux évolutions des pratiques demobilité et à
lacapacitédesacteursà lesmaîtriser, au-delàducadredes
projets.
Ledéveloppement denouvelles sources d’énergie et
l’améliorationde l’efficacité énergétiquedesmodes
routiers
Ces aspects concernent la recherche d’alternatives
au pétrole, le renforcement de l’efficacité énergétique
des modes motorisés ou des dispositifs d’assistance
permettant d’augmenter la portée des modes actifs. Si
les progrès technologiques des véhicules ont bien eu un
impactpositif sur lesémissionsunitairesdeGES, celui-ci a
étéentièrement contrebalancépar l’augmentationglobale
de la mobilité au cours des deux dernières décennies.
L’actionsur les technologiesestunemesured’atténuation
des impacts liés aux transports routiers dans la mesure
oùelleenaméliore l’efficacitéénergétique, àenvisageren
complémentarité de l’ensemble des mesures présentées
ci-dessus.
L’électromobilité, ou utilisation de véhicules électriques,
est un exemple. Initialement très axés sur l’amélioration
des véhicules, les travaux réalisés sur cettequestion sont
actuellement plus orientés sur des aspects opérationnels
tels que les équipements et les infrastructures qui leur
sont nécessaires pour fonctionner, ainsi que sur les
usages (ex : véhicule en libre-service selon lemodèle de
l’économiede la fonctionnalité).
Figure5 : Lepôlemultimodal d’Herblay, dans leVal d’Oise,
associe lagareSNCFet sonparvis, lagare routièreet leparc relais.
©ThierryDegen/METL-MEDDE
Figure6 : Pour répondreauxenjeuxd’écomobilitéen ville, les constructeurs
imaginent des véhicules électriques innovants : c’est lecasduprojet VélV
(VéhiculeélectriqueLéger deVille), un tricycleélectrique, faisant office
de voiture sûreet économepour troispersonnes.
©LaurentMignaux/METL-MEDDE
