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RÉUSSIRLAPLANIFICATIONETL’AMÉNAGEMENTDURABLES
CAHIERTECHNIQUE
AMBIANCESURBAINES
SYNTHÈSEDESPISTESDETRAVAILDÉVELOPPÉESDANSLECHAPITRE
«CEQU’ILESTPOSSIBLEDEFAIRE»
Connaître et valoriser le territoire et
ses caractéristiques physiques
Localiser et qualifier les sources debruit
- S’appuyer sur lesexigencesde ladirectiveeuropéenne
2002/49/CEpourdévelopperuneconnaissancestraté-
gique du bruit des infrastructures de transport et des
installations industrielles.
- Prendre en compte les nombreuses autres sources de
bruit liéesà l’activitéhumaineetà lavieduquartier, de
la villeoudu territoire.
- Prendre en compte la dimension temporelle du bruit
pour identifier et qualifier les sourcesdenuisances so-
nores.
Appréhender les atouts et faiblesses de
l’environnement sonoreurbain
- Identifier les signaux créant un paysage sonore com-
munauxhabitants et usagers.
- Qualifier les bruits pouvant être source de qualité
sonore, par leur valeur affectiveoupatrimoniale.
Proposer des représentations lisibles et innovantes
dupaysage sonore
- Proposer des « cartes sonores » intégrant la descrip-
tionpar lesusagersdu vécu sonoreurbain.
- Ajouter la dimension sonore aux représentations vi-
suellesdesprojetsurbains et d’aménagement.
- Intégrer la temporalité dans les cartographies sonores
(évolution au cours d’une journée, d’une soirée, d’une
nuit).
- Croiser lesmesures et cartographies acoustiques avec
les autres thèmes, par exemple avec celles de l’éclai-
ragepublic.
Interroger les attentes et les usages
Réduire les impacts négatifs dubruit sur la santé
- Prendre lamesurede lagêne sonoreet des impactsdu
bruit sur laqualitéde vie.
- Connaître et prendre en compte les impacts du bruit
sur la santéhumaine.
Prendreen compte ladimension sociologique
et subjectivedubruit perçu
- Interroger les facteurs ayant une influence sur l’appré-
ciation du bruit : les pratiques, la mémoire, la culture
desusagers, etc.
- Prendre en compte les phénomènes liés à l’écoute
sélective : possibilité de « masquer » par des bruits
agréables,maisaussi processusd’exacerbationdubruit.
- Interroger dès l’amont les modalités de gestion et
d’usage dans le temps, pour anticiper les nouvelles
sourcesdebruit àprévoir.
Penser lepaysage sonore commeunélément
d’attractivitédu territoire
- Prendre en compte l’impact des nuisances sonores,
mais aussi d’un paysage sonore de qualité sur l’image
d’unquartier, d’une villeoud’un territoire.
Composer des solutions urbaines durables et de
qualité
Anticiper les conséquences sonores de
l’organisationdes formes urbaines
- Interroger dès la phase de planification la localisation
et la hiérarchisation des infrastructures au regard des
espacespotentiellement impactés.
- Définir des équilibres entre espaces animés et zones
decalme, toutenpermettantunecontinuitéentreeux.
- Anticiper les nouveaux « points de friction » sonores
liés à ladensificationet à lamixitéurbaine.
- Réfléchir auxmoyensde fairecoexisterdesusagesdif-
férents, tant par des approches spatiales que par une
réflexion sur les temporalités (usages différents à des
momentsdifférents).
Proposer des choixurbains protégeant des nuisances
sonores
- Combiner les différents principes acoustiques appli-
qués à l’urbanisme : éloignement, protection, absorp-
tion, réverbération,masquage.
Développer laqualité sonoredes espaces lors de
leur conception
- Associer les usagers et les habitants comme experts
pour déterminer ce que seront les sonorités positives
ounégatives sur un lieu.
- Développer la qualité sonore à travers la conception
paysagèredes espacesdenatureet d’eau.
- Prendre en compte le rôle de la morphologie urbaine
dans la perception et le jugement de l’environnement
sonore.
- Associer la conception d’espaces sonores agréables à
desdémarches créatrices et artistiques.
